Au programme de ce Samedi, une montée au sommet du Taillefer: Gros tas de cailloux instables culminant quand même à 2857m.

Le départ des hostilités est donnée à 6h00 du parking du Poursollet, la frontale au front, en compagnie d’Eric (Peyrico pour les intimes) et Jean Marc (alias Jimbo).

Un peu moins d’1h plus tard, nous sommes au bord du lac Fourchu 400m plus haut à attendre le lever du soleil.
Contrairement à ma visite des lieux un peu plus d’un mois plus tôt, nous sommes cette fois bien au rendez-vous pour ne pas rater le spectacle.

Lueurs du jour sur le lac Fourchu

Le Lac fourchu s’éveille

Lever de soleil sur les Aiguilles d’Arves

Rocher Culasson

Miroir aux Aiguilles

Bain de soleil, pour dame Marmotte

Après une bonne demie-heure à profiter des premiers rayons de soleil, cap sur le deuxième objectif: le sommet du Taillefer.
Dès les premiers mètres, la couleur est annoncée: 800m de dénivelé parmi les cailloux dans une pente bien raide où les mains sont assez souvent mises à contribution. Ça promet une bonne grimpette qui va laisser des traces et des souvenirs dans les jambes pour les prochains jours.

Le lac Fourchu

Le Lac Fourchu et son panorama

Le Lac Fourchu et ses acolytes (le lac Culasson, le lac de l’Agneau, le Lac Noir et le Lac de la Veche)

Une première grimpette nous amène jusqu’au Col du grand Van aux magnifiques tons ocres coloré par les oxyde de fer du coin.

Col du Grand Van

La chaîne du Vercors du Col du Grand Van

Puis c’est l’ascension finale vers le Taillefer parmi un immense pierrer pas toujours très stable. Très rapidement le père Jimbo, toujours infatigable, nous abandonne sur place pour allez au sommet en solitaire.

Après des minutes interminables, la statue de Saint-Eloi (patron des orfèvres) au sommet nous accueille à bras ouvert tout heureux d’avoir un peu de compagnie.

C’est bon jimbo, on est déjà au sommet

Bipèdes aux anges d’en avoir fini

Le Mont-Blanc dans son écrin de brume

Belledonne comme si on y était

Que de Cailloux

La descente, s’avère presque plus éprouvante pour mes pauvre petites jambes que la montée. Heureusement le moral est grandement remonté au détour d’un virage par une vision magique et inattendue: un de nos petits lacs du matin, c’était transformé en lagon d’altitude aux couleurs turquoises !!

Ambiance tropicale à 2000m d’altitude

Lagon turquoise, mais où sont-donc les palmiers ?

On ne s’en lasse pas

C’est pas tout ça, mais la descente n’est pas tout à fait finie

Dernière vue sur le Lac Fourchu